la brise marine soufflait sur lesbarraques en bois, rongeat par le sel les planches vermoulues qui abritaient la nouvelle demeure des Epigones d'Izaca. L'ile de la Dipsute était un endroit suffisament proche de la civilisation pour bénéficier des marchandises de Cabestan ou d'Orgrimmar toutes proches. La batisse haute d'un étage sominaitune petite place o les autochtones adoraient passer leur temps à regarder les cmobats de furies marines par un petit soupirail grillagé. Ils pariaient à qui mieux mieux sur les probabilités de victoire de leur animal.
La salle commune comportait des tribunes et un pupitre de facture simple où amrod pourrait lancer ses instructions et ses prêches enflammés sur le pouvoir de la Déesse. A l'étage, une pièce de vie sommairement aménagée pouvait accueillir toute la confrérie pour des banquets animés. On était bien loin des fastes de Lune d'Argent, mais les Epigones n'avaient jamais revendiqué le luxe de Lune d'Argent. Leur déese simple et naturelle n'aspirait pas mieux pour ses fidèles disciples.
A mesure que les affaires étaient installées sur l'Ile pour permettre aux Epigones de trouver leurs quartiers, certains des compagnons préférèrent saluer Amrod et ses suivants. Ce jour le Démoniste compta les désaffections. Beaucoup n'avaient pas supporté cette folle poursuite et préféraent à aspirer à plus de quiétude tantôt à Orgimmar, tantôt aux Pitons du tonnerre.
Des larmes furent versées, des conflits éclatèrent, mais ceux qui partirent le faisaient avec le soulagement et la gentillesse que le Maitre des épigones leur avait transmis, avec expérience et miséricorde:
- je sais que ce que vous ont imposé ces dernières aventures ne vous ont pas épargné. et je sais aussi que dans votre coeur vous restez fidèles à nos principes. vous avez été des épigones... vous les resterez toujours. la porte vous sera toujors ouverte.
C'est une page qui se tournait pour les Epigones d'Izaca, un nouveau lieu, une communauté plus réduite mais fidèle. Mais toujours de nouvelles questions. Quels étaient les secrets de l'orbe et de la mystérieuse tablette. Et Pouruqi Kael Thas le désirait tant.
Le démoniste s'asst sur la plage et observa un instant le soleil se coucher sur la houle.
Ce soir là il pensa que comme un père bienveillant il ne pourrait sans arret garder ses enfants sous son giron. Il les laisserait un temps faire leurs recherches et leur vie. Peut être cela leur serait bénéfique.
Le démoniste essuya une larme et quitta les lieux snas se retourner.
Jeu 10 Avr 2008 - 15:17