Annexe 1: le journal d'Aërindeel

JOUR 1:

voilà une nuit entière à passer dans les tarides. Les cris des animaux sauvages et les jappements des hyènes terrassée par la faim m'enpêchaient de dormir. Nous voilà à présent fugitifs, chassés de notre propre patrie. Mon luth s'est brisé ce matin alors que je dévalais les pentes abruptes d'un canyon.
Je crois qu'il est inutile de m'occuper de cela maintenant. Ma célébrité dans les salons de Lune d'Argent est désormais du passé.
j'ai tenté tel un pisteur de suivre les lignes telluriques de la région. totues convergent en un seul point : la caverne des lamentations. Cette région sinistrée que nous avons attaquée il y aquelques mois ne pourrait pas accueillir les epigones. Si la présence de la terre et de l'eau y sont fortes il manque cependant l'attrait du feu et de l'air. Les Déviants s'y sont lentement réinstallés, et les plus jeunes d'entre nous ne pourraient s'y oser dans risque.
Les druides fous ont vidé littéralement la région de toute sa substance magique. Puisant en elle pour leur dieu Croc comme on pioche dans un pot de confiture. Aujourd'hui le pot est vide.
Pas de présence d'élémentaires majeurs non plus. Trouver ce globe d'eau ne sera pas chose aisée, il me faut me diriger vers une région plus riche, mais sans doute plus dangereuse aussi.
Le sommeil me gagne. Dans le cabanon où nous avons établi nos quartiers j'ssaie de gagner le sommeil. Je pense qu'il me trattrapera tout seul.

JOUR 2:

Ce jour, mes pas m'ont porté plus au nord. La fôret d'Orneval contient de puissants résidus de magie de nos cousins elfes de la nuit. Le lac Mystral abrite quelques formes primitives d'élémentaires, mais ils sont asservis et leur énergie est ponctionnée par un être supérieur. Leur forme m'a permis de collecter quelques bols d'eau bouillonnante mais rien de très probant concernant les Globes d'eau. La région serait intéressante pour nous y installer si la présence de l'alliance ne se faisait pas tant sentir.
De plus, le gouffre corrompu au sud de la région représente une réelle menacep our la stabilité magique de l'endroit.
Nous risquerions avec l'énergie libérée par le rituel d'invocation de s'attirer à nous les démons qui rôdent dans les parages.
Il me faut trouver un endroit qui soit aussi sauvage et naturel que peut l'être cetet forêt, mais qui siot moins souillée par la présence dees elfes ou des humains. On m'a parlé d'un endroit à l'ouest le long de la côte qui pourrait faire affaire. J'y pars dès demain.

JOUR 3:
mon long voyage m'a fait traversé une région sinistre. Celle des serres rocheuses. Ici la présence des élémentaires de feu peut être intéressante pour en capter l'énergie substantifique. Ces créatures portent la mort en elles et leur rage les rend instables et incontrolables. Cependant leur énergie semble bien supérieure à celle que l'on trouve sur les élémentaires lpus dans les terres. Ceci aurait il un rapport avec le Maëlstrom?
Ceci est une hypothèse, mais à mesure que nous nous rapprochons du mäelstrom la puissance élémentaire semble s'accroitre. ceci est il lié à la présence des anciens dieux enfermés dans ce maëlstrom qui utiliseraient une partie de leur pouvoir pour diriger les élémentaires? Ceci serait il une simple résurgence de leurs pouvoirs anciens et de leur ascendance sur els créatures élémentaires? SI ma théorie s'avère vrai et que l'énergie du Maëlstrom est diffusée dans l'océan, alors je trouverais sans doute ce que je cherche dans la région que je souhaite visiter: Ferralas. demain j'entamerai mon voyage vers cette région qu me semble sauvage et primitive, riche et attirante à la fois.
Le sommeil me gagne, l'odeur de cette terre calcinée emplit une fois de plsu mes narrines, me tourne la tête. Il me faudra partir vers le sud pour rejoindre cette terre promise. demain. reposé.

JOUR 4/5: mon chemin vers Ferralas continue, la zone boisée ressemble en fait plus à une jungle luxuriante. La frondaison des arbres atteint plusieurs centaines de pieds. La tête me tourne depuis des jours. Quand je parviens à m'endormir et que la lune blanche est très haut dans le ciel, mes rêves sont habités par d'étranges visions. Mon corps transpire et c'est comme si des spasmes me parcouraient. Serais-je possédé? Aurais-je contracté la fièvre de Strangleronce? Je ne peux que m'inquiéter. Aucune nouvelle de mes compagnons. Pas une lettre, pas un signe de vie. Ils sont partis voilà quatre jours pour trouver un havre de paix pour les Epigones, mais aucun ne m'a à ce jour contacté.
Quand la journée passe, la fatigue m'assaille. Quand la nuit vient je vois danser dans ma tête des tribus de trolls autour d'un feu immense et d'une idole impie. Mes forces déclinent peu à peu. Chaque pas me semble un peu plus difficile.
Mon loup, si sauvage à son habitude se love autour de moi pour me réchauffer quand vient la nuit. Ce qui me semblait être une fatigue normale se transforme soudain en un véritable poids sur mes épaules.
Que vais je devenir? Cette journée m a tout juste permis de m'approcher de cette forêt. Chaque instant nerveusement je jette un oeil sur la liste récapitulant les éléments que m'a réclamé Amrod. L'air primordial me sera difficile à trouver. J'ai peur que mes forces ne me permettent pas d'y arriver. La fièvre ronge mon esprit. Ferralas est devant moi.
Des silhouettes d'elfe s'activent et ondulent sous mes yeux.
Elles me parlent un langage que je ne comprends pas.

JOUR 6:
Ce jour je me suis réveillé allongé au creux d'un arbre. Un linge humide et frais posé sur mon front. J'ai tout de suite eu l'impression d'aller mieux. A mes côtés, une jeune femme au sourire apaisant. Ses mêches rousses encadrent un visage amical. Nous avons du mal à communiquer. Son langage ressemble à une forme très basique du Sin'Dorei. Elle me dit de ne pas m'inquiéter que mon état de santé s'arrange. J'essaie de lui faire comprendre que ma mission est urgente qu'il ne me reste que deux jours mais elle semble ne pas comprendre. L'environnement me fait penser au bois des chants eternels. Elle me dit que je suis à Ferralas.
Lorsque je veux me lever elle fait signe que non et me repousse avec une force mêlée de tendresse contre le tronc de l'arbre qui m'abrite. Tout le long de cette journée, elle n'a cessé de m'apporter douceur et réconfort. A en juger par ses gestes, elle connait ceux qui appaisent.
Cet après midi alors que la fièvre rongeait mon esprit, elle a fermé les yeux et prononcé quelques mots qui m'étaient inconnus. je me suis retrouvé nimbé de lumière, la douleur disparaissant. Il semblerait que sa force d'ame est semblable à celle des chevaliers de sang.
Ce soir alors que j'écris ces quelques lignes je peux observer mon infirmière à la lueur de notre feu de camp. Sa silhouette est gracieuse mais plus fortement musclée que celle d'une elfe de sang. Ses cheveux courts coupés à la garçonne lui donnent un air mutin. Ses oreilles semblent moins pointues que nous autres.
Alors que je m'approche d'elle pour lui expliquer qui je suis, elle me sourit avec compassion. Jamais je n'aurais cru trouver tel réconfort ici à Ferralas. Je lui dis mon nom. Elle me répond simplement d'un hochement de tête. D'une grammaire mal assurée elle se présente à son tour:
- Je être Samm.

JOUR 7: Après une courte rémission, la douleur me reprend. Je me suis réveillé à l'aube en hurlant. Dans mes visions cauchemardesques je voyais des tribus de trolls incendier les terres fantômes et attaquer de front Lune dArgent. Ils étaient des milliers, instoppables. Je voyais la population se faire massacrer et derrière eux, une silhouette immense dominant la marée piétinant les remparts de la cité comme s'il s'agissait du simples ornières. Face à lui se dressait une femme, angélique, combattant avec la force du désespoir. gigantesque, ailée, à chacun de ses protecteurs tombés elle pleurait des larmes de sang transformant les rues de la cité en fleuves carmins. elle était nimbée d'une lueur apaisante... des morts par centaines jonchaient ses pieds. L'alliance à nos côtés impuissante comme nous l'étions. Des trahisons. Nos propres frères arrivant par vagues,avec eux des démons balayaient nos deux armées. Je voyais chacun des epigones tomber face à son destin.
Ce matin mes jambes ne répondent plus. Je suis adossé dans mon enclave de verdure incapable de me mouvoir. La Jeune femme qui m'a recueilli passe beaucoup de temps à scruter un cristal. La signature magique de l'objet est immense. Un peu plus tard dans la journée, alors que je me réveillais entre deux délires elle s'approcha de moi, et me parla dans un Sin'Dorei parfait. Elle me dit qu'elle doit partir pour un long voyage, pour m'aider. Je lui donne le nom d'Amrod Lölindir.
Mes forces m'abandonnent, je ne peux plus tenir ma plume. Je prie Izaca chaque minute pour qu'elle me donne la force de continuer. Ma douce amie disparait sous mes yeux. Le sommeil me gagne. Puisse-t-elle trouver une solution à temps.
JOUR 8: ...

Jour 15.

voilà des jours que les autochtones et les soins de la jeune samm, m'ont permis de retrouver mes esprits à mesure que le temps passait. La connaissance de cette elfe ainsi que les indications que je pouvais lui donner en alchimie à mesure que la fièvre s'apaisait m'ont permis de reprendre pied. La jeune paladine m'a rapporté qu'elle avait observé les epigones dans leurs dernières démarches afin d'invoqer la puissance d 'Izaca. Me voilà rassuré de savoir que notre famile a enfin trouvé un lieu de repos. Aussi ce jour je me rendrais sur l'ile de la dispute afin de préserver mes dernières forces et reprendre quelques santés. Ce matin alors que j'empaquetais mes affaires pour commencer mon périple et revenir parmi les miens je ne trouvai aucune trace de mon infirmière. Juste une lettre.

" Cher Aërindeel,

Je ne peux rester pour des raisons très obscures. En effet, je détiens un artefact qui est très convoité de par bien du monde, et j'ai eu l'effroi de rencontrer une personne parmi les epigones que j'ai connu par l passé. Un traitre qi a usé de ses pouvoirs pour me subtiliser à l'époque cet objet. J'espère que tu ne m'en voudras point, je dois partir pour mon ben et le tien, mais je suis heureuse de te revoir sur pieds. Sache que je ne serais jamais loin.
Amitiés.
SAMM"

Un traitre parmi les epigones... peut être serait il à la solde de Kael Thas aussi... et quel est ce mystérieux objet que cachet cette samm. Des études approfondies au calme me permettraient sans doute d'y répondre.
Amis Epigones. Je suis de retour.

Le barde ferma son journal de voyage, souffla dans son cor pour appeler son loup et quitta les bois de ferralas.